Capitaine de Besançon en NM1 cette saison, Nicolas Dos Santos (1987) a commencé le basket à Coulommiers. Il connaît ensuite un très grand nombre de clubs dans de nombreux championnats (Charenton, Châlons Reims, Feurs, Boncourt (Suisse), Lions de Genêve (Suisse), Primeiro de Agosto (Angola),  Boncourt, Fos Provence Pro B, Boncourt, Benfica (Portugal – FIBA Europe Cup), Besançon).

Propos recueillis par Nicolas Veloso / Photo : FIBA

Comment allez-vous vous et vos proches en ce moment ?
Tout va bien, nous sommes tous en bonne santé et c’est bien le plus important. C’est juste un peu triste de savoir que ma mère aura passé toute cette période de quarantaine seule, mais les retrouvailles en seront d’autant plus joyeuses.

À quoi ressemblent vos journées de confinement ?
J’ai la même routine depuis le début du confinement. Je me lève vers 7h30 au rythme de ma fille et enchaîne avec son biberon et un Facetime avec ma mère. Ensuite vers 9h, ma femme prend le relai et je commence à étudier jusqu’à 13h00. Nous déjeunons dans la foulée, puis dans l’après-midi je fais 1h30 de sport sur ma terrasse, je joue avec ma fille et nous partons tous les trois faire notre heure de promenade quotidienne. Le soir, c’est moi qui prépare le repas et dès que la petite s’endort nous regardons un film ou une série pour clôturer la journée.

Comment s’est passée ta saison ?
Frustrante, comme pour tout le monde je pense. Finir comme cela ce n’est pas évident. D’autant plus que me connaissant je suis toujours meilleur quand la fin de saison arrive avec la pression et les gros matchs. Sur le point individuel, j’ai un peu moins joué que par le passé, mais j’ai eu un rôle prépondérant dans la plupart des matchs que nous avons gagné. Collectivement, nous étions leader dans la poule de maintien, c’est une frustration car je pense que nous avions l’effectif pour faire mieux et notamment être dans le groupe du milieu. En tant que leader et capitaine, j’en assume les responsabilités et ce temps de confinement m’a aussi permis d’avoir une réflexion constructive sur cette saison, ce qui a bien et moins bien fonctionné.

Que vous ont apporté vos différentes expériences à l’étranger ?
Elles m’ont permises de voir différentes cultures, de voyager, de me forger en tant qu’homme et joueur. J’ai aussi pu gagner des titres et prendre du plaisir avec des fans passionnés. Je retiendrais comme point d’orgue mon expérience au SL Benfica. En tant que fan de foot, jouer dans un club omnisports avec un tel nom dans le monde du foot fut un honneur. Encore plus de gagner le championnat contre le FC Porto le rival historique. Là-bas rien n’était laissé au hasard, chaque détail était important et considéré comme un facteur clé afin d’atteindre la réussite. La défaite n’était en aucun cas acceptable peu importe l’adversaire. Aujourd’hui, je n’ai pas la prétention de dire que je sais ce qu’il faut pour gagner, mais je sais ce qui fait perdre.

Un souvenir du Basket 77 ?
Je dirai le championnat de Seine et Marne en benjamin gagné en 2000, avec l’un de mes meilleurs amis Benjamin M’boli. Il y aussi eu la sélection de Seine et Marne ou j’ai vécu de très bons moments avec Benjamin encore une fois, mais aussi Bianco Matanga.

Quels sont tes projets, basket ou autres ?
J’ai entrepris une formation en 2017 qui a été créée par la FIBA pour les anciens internationaux et je suis donc actuellement en dernière année de bachelor en management et leadership. Je suis en pleine réflexion aussi sur la poursuite de ma carrière ou non. J’étudie les possibilités en ce moment et je serai fixé assez vite.

Un dernier mot pour le 77…
Le 77 c’est mes racines, c’est là où tout a commencé et je prends plaisir à y revenir dès que je peux. Je vais d’ailleurs y passer l’été, chez ma mère qui habite à Coulommiers. Un grand merci au Comité pour votre dévouement notamment envers les jeunes. Cela a été important pour moi, dans ma volonté de faire carrière et d’y arriver.

Merci pour ta disponibilité Nico, et bonne continuation ! 😉